Archives 2018

Archives 2018

Colloques et journées d'étude

Circa Uillam 2018Croyances religieuses dans les villae de l’aire circumpyrénéenne durant l’Antiquité

En collaboration avec:
Le Laboratoire d’Excellence Archéologie et Histoire de la Méditerranée et de
l’Égypte anciennes (Labex ARCHIMEDE), le Musée de Catalogne,
L’université de Girona, l’Institut Català de Recerca en Patrimoni Cultural.
Partenaires :
Communauté de Communes des Luys-en-Béarn

L’architecture des uillae, leurs soubassements économiques, leur emprise sur les territoires environnants ont été beaucoup interrogés ces dernières années, en particulier lors des rencontres Circa Uillam. Le millésime 2018 portera son attention sur l’univers religieux de ces établissements, dans le prolongement de la rencontre de 2013 (CV 2013 tenu à Banyoles) consacrée au thème suivant : « nécropoles et monde funéraire en milieu rural ». Les principaux objectifs poursuivis lors
de la rencontre de 2018 peuvent être résumés de la façon suivante :

  • Rassembler des documents trop souvent inédits et dispersés, les relier précisément à leur contexte de découverte et les inscrire dans le cadre d’étude des uillae, toujours privilégié par Circa Uillam.
  • Tenter de mieux comprendre les attentes spirituelles spécifiques des groupes concernés par les cultes et gestes religieux, détectés grâce aux sources archéologiques. L’inertie culturelle, souvent mise en avant, pourra être confrontée ainsi aux fonctions anthropologiques de ces conduites.
  • Cerner, dans la mesure du possible, l’évolution des croyances et des pratiques religieuses des ces établissements. Un intérêt particulier pourrait être porté aux périodes charnières qui voient le passage des pratiques protohistoriques à celles qui s’imposent désormais dans les uillae puis, bien plus tard au passage du polythéisme au christianisme.

Le cadre géographique transfrontalier et péri-pyrénéen habituel des ces rencontres pourra être dépassé lorsqu’il paraîtra nécessaire aux organisateurs d’éclairer tel ou tel aspect de la question.

Voir le programme

Colloque ANR AcRoNavarre à Pampelune Conseils des États « médians » dans l’Europe de la Renaissance

 

Les 16 et 17 novembre 2018, un colloque international aura lieu à Pampelune pour proposer une première analyse comparée des Conseils des États « médians » dans l’Europe de la Renaissance.

Organisée par la Casa de Velázquez et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en partenariat avec l’Universidad Pública de Navarra dans les locaux de l’Archivo Real y General de Navarra (Gobierno de Navarra), cette rencontre scientifique est le second grand évènement du projet AcRoNavarre, financé par l’Agence nationale de la Recherche (ANR), que coordonne le professeur Philippe Chareyre (UPPA, EA3002 ITEM) entre 2017 et 2020.

La croissance du pouvoir souverain (royal et princier) en Europe depuis la fin du XVe siècle et pendant tout le XVIe siècle, s’inscrit dans le processus de formation de l’État moderne. Dans un continent constitué, en grande partie, d’États composites, ce mouvement s’est traduit, entre autres, par des réformes institutionnelles, comme celles relatives aux Conseils qui entouraient les souverains, leurs régents, et leurs représentants, vice-rois, lieutenants généraux, gouverneurs.

S’appuyant sur les acquis d’une historiographie récemment renouvelée, ces deux journées approfondiront de manière inédite l’étude des « États médians » qui survivent en marge des grands États européens, en s’attachant à éclairer particulièrement la composition, le fonctionnement et les attributions des Conseils installés dans des pays comme la Navarre, le Béarn, la Savoie, la Transylvanie, etc., en s’attachant à déceler leur capacité d’innovation et à évaluer le degré d’influence de leurs puissants voisins.

Quinze universitaires venant de cinq pays (Espagne, France, Angleterre, Italie, Hongrie) traiteront de la conception des pouvoirs des Conseils princiers à la Renaissance, puis envisageront les différentes pratiques ainsi que leurs évolutions, développements et adaptations, avant d’évoquer les fonctions et les activités des divers membres des Conseils.

Télécharger le programme

 

Pour en savoir plus:

https://acronavarre.hypotheses.org/

@acronavarre1

 

Colloque international Gérard Titus-CarmelL’épreuve et la nécessité

Org. : S. Bédouret Larraburu, M.-A. Bissay, I. Chol, S. Forero Mendoza

Présentation

Gérard Titus-Carmel, né en 1942, est un artiste (dessinateur, graveur, peintre) et poète contemporain de renommée internationale. Son œuvre plastique s’est progressivement construite depuis la fin des années 1960 et au cours des années 1970 (La Grande bananeraie culturelle ou, entre autres, The Pocket Slize Tlingit coffin qui a suscité un échange fécond avec Jacques Derrida). Elle interroge le rapport au modèle et à sa représentation, elle met en scène des jeux d’altération, de rupture et de ligature. En empruntant les voies du dessin, de la gravure et de la peinture, elle s’est poursuivie, de suites en séries, jusqu’aux œuvres récentes (La Bibliothèque d’Urcée, la série des Feuillées ou des Brisées, Viornes & Lichens, Ramures ou Labyrinthes) qui sont autant de variations autour d’un motif permettant d’explorer les « lieux de mémoire », l’espace du paysage et les cycles du temps, d’ « élucider le mystère de notre présence au monde » (Au Vif de la peinture, à l’ombre des mots, 2016, p. 725), et, notamment, de trouver prolongement dans un dialogue fructueux avec Yves Bonnefoy.

La démarche esthétique et philosophique de Gérard Titus-Carmel s’exprime également dans de très nombreux écrits sur l’art, dans des notes et commentaires. S’il a toujours mené de concert l’écriture et la poésie avec son activité de dessinateur, de graveur et de peintre, il accompagne aussi les œuvres d’écrivains avec lesquels il réalise des « livres de dialogue ». Gérard Titus-Carmel a ainsi publié une cinquantaine d’ouvrages parmi lesquels figurent une vingtaine de recueils de poésie, depuis La Tombée (1987) jusqu’au dernier, & Lointains (2016), qui l’inscrivent parmi les poètes majeurs de sa génération. Explorant la question du fragment et de l’éclat, de la mémoire et de l’oubli, de la présence au monde, ses livres de poésie témoignent du souci constant de leur agencement, comme en écho à cette expérience du jardin relatée dans L’ordre des jours (2008, p.70-71) : « Tu devenais chaque fois un peu plus la médusante figure géométrique de ce monde indéchiffrable et tu te reconnaissais dans l’ordre secret qu’ordonnançaient si innocemment toute sa complexité & sa violence cachée ».

Gérard Titus-Carmel est ainsi à la fois et pleinement plasticien et poète. C’est son activité aux multiples facettes que le colloque international et pluridisciplinaire Gérard Titus-Carmel, l’épreuve et la nécessité entend interroger, quant à sa cohérence et quant à ses enjeux esthétiques et éthiques. Cette manifestation scientifique d’envergure s’attachera à confronter les différentes pratiques de l’artiste, pour en montrer la spécificité et en explorer l’articulation. Deux mots-clés, régulièrement employés par Gérard Titus-Carmel, constituent le cadre d’un questionnement qui répond à la rigueur de composition de l’œuvre en sa diversité et qui favorise toutefois une investigation ouverte. L’épreuve renvoie à la fois à l’expérience (faire l’épreuve de, mettre à l’épreuve), susceptible de se construire par retouches et tentatives recommencées, mais elle désigne aussi, dans le domaine de la gravure, la feuille d’essai imprimée qui permet à l’artiste de juger de la qualité ou de l’avancement de son travail. La nécessité, quant à elle, dit l’indispensable mais aussi la privation, de sorte que le mot est apte à souligner l’exigence d’une œuvre conçue comme une quête de la beauté, autre terme cher à Gérard Titus-Carmel et qu’il associe, dans ses écrits, à celui de nécessité. Reliés par la simple coordination et, les deux mots épreuve et nécessité peuvent s’entendre séparément ou ensemble, qu’ils soient envisagés dans leur simple complémentarité ou dans leur dépendance réciproque. Ils permettent ainsi d’explorer une œuvre quantitativement et qualitativement fort importante et qui reste en continuelle évolution.

Ce colloque, auquel Gérard Titus-Carmel nous fait l’honneur de prendre part, est organisé par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (CRPHLL-ALTER, ITEM, Fédération de recherche EFM), en collaboration avec l’Ecole Supérieure d’Art des Pyrénées et l’EA CLARE de l’Université de Bordeaux Montaigne.

Il sera accompagné d’une exposition multi-site d’œuvres de Gérard Titus-Carmel et de tables rondes permettant un dialogue avec les éditeurs, écrivains et artistes qui lui sont proches.

Comité d’organisation

Sandrine Bédouret-Larraburu (Maître de Conférences, Université de Pau et des Pays de l’Adour, CRPHLL)

Marie-Antoinette Bissay (Membre associée CRPHLL)

Isabelle Chol (Professeur des Universités, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Directrice du CRPHLL)

Jean-François Dumont (Directeur de l’ESAP)

Sabine Forero Mendoza (Professeur des Universités, Université de Pau et des Pays de l’Adour, ITEM, Directrice adjointe de la Fédération Espaces, Frontières, Métissages)

Jean Khalfa (Professeur, Université de Cambridge, Royaume-Uni)

Pierre Sauvanet (Professeur des Universités, Université Bordeaux Montaigne, Directeur adjoint de CLARE)

 

Comité de lecture

Béatrice Bonhomme (Professeur des Universités, Université de Nice Sophia Antipolis, France)

Giovanni Dotoli (Professeur des Universités, Université de Bari, Italie)

Jacques Dürrenmatt (Professeur des Universités, Université Paris-Sorbonne, France)

Denis Laoureux (Professeur des Universités, Université Libre de Bruxelles, Belgique)

Jérôme Thélot (Professeur des Universités, Université Lyon 3, France)

Emma Wagstaff (Maître de Conférences, Université de Birmingham, Royaume-Uni)

 

Programme

Télécharger le fichier «TITUS CARMEL programme 9.pdf» (750.2 KB)

 

Contacts

isabelle.chol @ univ-pau.fr

sabine.forero-mendoza @ univ-pau.fr

Conférence « Eaux-Bonnes. Patrimoine et villégiature thermale (XVIe-XXIe siècle) »Projet européen TCV-PYR

Dans le cadre du programme de recherche européen FEDER TCV-PYR, les laboratoires ITEM et LIUPPA de l’UPPA entreprennent la réalisation d’un inventaire du patrimoine de villégiature et thermal dans le massif pyrénéen français depuis les temps modernes jusqu’à nos jours. Lancé fin 2017 en collaboration avec les régions Occitanie-Méditerranée et Nouvelle-Aquitaine et les universités de Toulouse Jaurès et Perpignan, le projet implique une douzaine de chercheurs et cinq post-doctorants. Il s’insère dans un axe sur le développement de la connaissance et de la fréquentation des Pyrénées à travers leurs atouts patrimoniaux et relève du travail de l’inventaire du patrimoine architectural et immatériel.

Un premier inventaire du patrimoine d’Ax-les-Thermes a été présenté publiquement le 14 septembre dernier par Anaïs Comet (Université Toulouse Jean Jaurès). Le 11 octobre, Viviane Delpech et Mathilde Lamothe, chercheurs au laboratoire ITEM, évoqueront la station thermale des Eaux-Bonnes, son développement, la richesse de son patrimoine bâti et paysager ainsi que les pratiques culturelles locales qui y sont liées :

 

  • Viviane Delpech « Grandeur et décadence d’une ville d’eaux impériale »

Depuis leur fondation légendaire et leur statut d'eaux d'arquebusades jusqu'à leur essor spectaculaire sous le Second Empire, les Eaux-Bonnes doivent exclusivement leur raison d'être à l'activité thermale. Tout au long du XIXe siècle, l'exploitation des eaux, d'abord pratiquée au sein de petits cabanons rudimentaires, y génère un original développement urbain associant les prérogatives haussmanniennes et les résurgences de l'architecture vernaculaire, la modernité et l'héritage local, au cœur d'un cadre naturel pittoresque plébiscité par les esprits romantiques. L'inventaire du patrimoine bâti a permis de retracer l'histoire de cette cité singulière au sommet de sa gloire dans les années 1870-1880, affectionnée par l'impératrice Eugénie et déclinant après la Seconde Guerre mondiale. Témoin matériel d'un passé prestigieux, son riche quoique vieillissant patrimoine bâti, qu'il s'agisse des constructions publiques ou privées, des décors ou des aménagements paysagers, nécessite désormais d'être reconnu et valorisé afin de rendre sa splendeur à cette ville d'eaux impériale.

 

  • Mathilde Lamothe « Usages et pratiques culturelles d’hier à aujourd’hui »

Les usages et pratiques culturelles, autrement dit le patrimoine culturel immatériel, des communautés montagnardes sont décrites par les voyageurs et curistes qui viennent à la station thermale des Eaux-Bonnes depuis le XIXe siècle. Ces observateurs fournissent une importante documentation écrite ou iconographique - à travers les lithographies, cartes postales, récits de voyage, affiches publicitaires des compagnies de chemin de fer, etc. - sur ces activités qui existaient à l'époque et conservent encore aujourd'hui leur sens social comme les transhumances, les « danses ossaloises » ou les savoirs naturalistes liés aux plantes ou aux eaux curatives. C'est d'ailleurs parfois ce regard extérieur porté sur ces expressions culturelles qui a pu faire vivre ces dernières au sein des communautés locales, en favorisant la construction d'un sentiment d'identité ou d'un discours sur elles-mêmes.

 

11 octobre 2018 - 18h00 - Casino des Eaux-Bonnes (64) – entrée libre

Contact : 05 59 05 32 69

Antonio Ferres, la ciudad y el realismo socialSeminario

Antonio Ferres, la ciudad y el realismo socialSeminario

Du 13 juin 2018 au 14 juin 2018

 

Antonio Ferres (Madrid, 1924) donne une image polymorphe et polyphonique de l'espace urbain de l'après guerre espagnole, mettant notamment l'accent sur les tensions sociales déjà très vives à l'époque où l'Espagne commence par connaître un démarrage économique dû au fait de sa sortie de son propre isolationnisme et de sa progressive intégration dans le concert des nations libres.

C'est l'occasion pour Ferres de fixer sa focale sur différentes strates de la population urbaine, et surtout de la capitale d'Espagne, et de les mettre en rapport avec les différentes zones où elles se logent et vivent. S'instituent peu à peu des zones quasi étanches aux frontières bien délimitées, qui s'avérent explosives dès qu'il y a volonté de les franchir, de les transgresser.

Deux mondes vont rapidement s'affronter: toutes les instances progressistes (ouvriers, étudiants, intellectuels, etc.) dans une confrontation aux structures rigides du national catholicisme et du franquisme. L'espace urbain est, dans cette perspective, un excellent révélateur de ces luttes dans lesquelles Ferres croit/veut percevoir l'assomption d"une justice sociale et politique.

 

 

Miércoles 13 de junio, Instituto Cervantes

Bilbioteca del Instituto Cervantes, C/ Barquillo, 6

 

16:30 Inauguración

17:00 - 19:00 Primera Sesión: El viaje y la ciudad

Leonardo Romero Tobar (Universidad de Zaragoza)
“Los viajes de Antonio Ferres: ciudades y campos”
Henry Daniel Pageaux (Université Sorbonne Nouvelle)
“Por las ciudades y tierras de Andalucía entre testimonio y memoria : Una lectura de Tierra de olivos de Antonio Ferres”
Raquel Gutiérrez Sebastián (Universidad de Cantabria)
“Ciudades encontradas e invisibles de Antonio Ferres, Italo Calvino y Pedro Cano”
Borja Rodríguez (Universidad de Cantabria)
“Antonio Ferres, ciudades de cuento”
José Antonio Escrig (Universidad de Zaragoza)
“Símbolos tradicionales: el teatro para la infancia de Antonio Ferres”

Debate

19:30
Mesa Redonda
Salón de Actos del Instituto Cervantes, entrada por C/Barquillo, 4

“Antonio Ferres: Seis décadas de novelas, cuentos y poemas”
Intervienen: Francisco García Olmedo, Javier Lostalé, Gustavo Martín Garzo y Manuel Rico.
Modera: Javier Santillán

 

Jueves 14 de junio, Saint Louis University, Madrid Campus

San Ignacio Hall, C/ Amapolas, 3

10:00 - 12:00
Segunda Sesión: Cartografía urbana

Christian Manso (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
“La ciudad amenzante. Crónica de un fabricante de perfumes”
Fleur Duplantier (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
“París y otras ciudades, de Antonio Ferres”
Eneko Lorente (Universidad del País Vasco)
“Realismo e imaginarios de la ciudad convulsa”
Dolores Thion Soriano-Mollá (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
“Cartografias urbanas en la obra de Antonio Ferres“
Debate

Pausa

12:30 - 13:45 Tercera Sesión: El entorno

Javier Feijoo (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
“Antonio Ferres y Ramiro Pinilla: escritura y compromiso”
Cristina Suárez y María Álvarez Villalobos (Universidad de Alcalá de Henares)
“Antonio Ferres y la censura”
Bénédicte de Buron-Brun (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
“¿Pertinencia del peritexto en la traducción francesa de Los vencidos?”
Epicteto José Díaz Navarro (Universidad Complutense de Madrid)
“Los mundos posibles de Juan García Hortelano”
Debate
16:00 - 18:00
Cuarta Sesión: Realismo y simbolismo
Luis Beltrán (Universidad de Zaragoza)
“Ferres, Zúñiga y el realismo social”
Ángeles Encinar (Saint Louis University, Madrid Campus)
“Juan Eduardo Zúñiga, Antonio Ferres y Antonio Núñez: voces alejadas del foco”
Laura Palomo Alepuz (Universidad Católica de Murcia)
“Simbolismo social en La piqueta de Antonio Ferres”
Fermín Ezpeleta (Universidad de Zaragoza)
“El camión: ¿una novela desconocida en la estela de La piqueta y La mina?”

Debate y Clausura

 

Directores:

Dolores Thion Soriano-Mollá, Luis Beltrán Almería y Ángeles Encinar.


Organizan:

Instituto Cervantes, Saint Louis University, Madrid Campus, Université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM. Projet Espaces urbains CG-64), Proyecto GENUS NOVEL FFI2017-82.662-P Gobierno de España (Universidad de Zaragoza).

 

Télécharger le programme

 

Flaran 2018JOURNÉES INTERNATIONALES D’HISTOIRE

Mises en réserve : production, accumulation et redistribution des céréales dans l’Occident médiéval et moderne

Abbaye d’Arthous
Hastingues, Landes