Ligne de fuite

A l'ombre de la ligne de fuiteUne alternative des possibles

Robert ZIAVOULA, Patrice YENGO, Abel KOUVOUAMA

Editions PAARI

2020 - 256 p.

ISBN : 978-2-84220-111-1

 

Les écrits qui sont rassemblés dans cet ouvrage ont fleuri patiemment pendant trois années consécutives à l’occasion des tables-rondes et séminaires co-organisés au sein de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) à Paris, par le Centre d’Études en Sciences Sociales sur les Mondes Africains, Américains et Asiatiques (CESSMA) ; cela en partenariat avec le Laboratoire Identités, Territoires, Expressions Mobilités (ITEM) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et le Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM).
Les auteurs, Sonia Dayan-Herzbrun, Michèle Leclerc-Olive, Robert Ziavoula, Idrissa Mane, Lucette Labache, Abel Kouvouama, Régine Tchicaya-Oboa et Patrice Yengo ont entrepris individuellement et collectivement d’interroger ce que recouvrent entre autres les vocables suivants : clos, ouvert, ombre, ligne de fuite.
Certes, il y a plusieurs manières de les appréhender dans le domaine des sciences sociales et humaines. Cependant, en considérant les temporalités variées sous lesquelles on les appréhende, ainsi que les différents contextes socio-historiques et les multiples « foyers d’expériences » des individus, on est conduit à prendre en compte les manières de dire, de faire et de se représenter le monde, la nature, la culture, etc.
Ces mots et ces signes permettent implicitement, en tant que catégories de pensée et de pratique, d’analyser non seulement les concepts de frontière, de limite, de seuil, de transgressivité, mais également, d’identité, de subjectivité, de mémoire et de trace.
Quelles que soient les sociétés proches ou lointaines, le clos, l’ouvert, l’ombre, la ligne de fuite sont l’indice de traces laissées sur un espace donné (mur, tableau, rue, etc.), ou réfractant dans une zone soustraite au rayonnement lumineux. De même, parce qu’elle est marquée à la fois par des ombres, des lignes de fuite, la rue fascine, fait peur et attire tout à la fois. Elle donne à l’individu un sentiment de liberté et de plénitude. Identifier les différents acteurs qui occupent la rue, analyser les différents lieux où se déploient les notions de clos, d’ouvert, d’ombre, de ligne de fuite, telle est la matrice des textes réunis dans cet ouvrage collectif.

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